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A travers la recherche chorégraphique, l'écriture et l'enseignement, j'imagine mes projets actuels comme des enquêtes pouvant être restituées et partagées sous différents formats et dans des contextes variés.
Mon ancrage dans le chorégraphique et la performance se fonde d'abord sur la découverte des outils de l'analyse du geste et de l'histoire du spectacle vivant/de la performance à travers une formation en "études en danse" à l'Université Paris 8 (en licence et en master), à la Freie Universität de Berlin et à l'Université de Lille (en doctorat). Ma thèse portait sur l'exil français de danseureuses d'expression engagé.e.s "à gauche". Depuis plusieurs années, j'enseigne également au département Danse et performance de l'Université de Lille ; l'espace des séminaires me permet de mettre en place des dispositifs où se construisent ensemble les expérimentations, les questions sociales contemporaines et l'analyse critique.
A côté de la recherche universitaire, j'ai suivi la formation chorégraphique à l'Abbaye de Royaumont sur le thème de la "citation en danse". A la suite de cette formation, le Vivat d'Armentières m'a accueilli pendant un an pour développer une recherche autour du geste de la voix (dans le cadre du dispositif "Pas-à-pas" de la Drac Hauts de France). C'est dans le cadre de Happynest, plateforme de soutien à l'émergence artistique dans le domaine de la performance, sous la direction du collectif de théâtre Superamas, que j'ai commencé le solo Grand tétras. Je travaille actuellement sur la pièce Baves, où on s'interroge notamment, avec ma compagne de vie Anne Lepère, sur ce que serait une danse lesbienne.
Je travaille avec d'autres chorégraphes en tant que performer (Lara Barsacq, Thibaud Le Maguer, Liaam Iman, Gabriel Beck...) ou en tant qu'accompagnatrice au projet (Danya Hammoud). Avec l'artiste sonore Anne Lepère, on invente des performances et ateliers autour de récits croisant des mythologies et des recettes de cuisine.